L'équipe de base de la Marche à travers Marseille

Les jours 20 21 et Novembre Elles ont été l'occasion de renforcer les thèmes fondamentaux de la Marche avec la visite de l'équipe internationale à Marseille. Mardi 29, membres de différents groupes et amis de l'équipe de promotion marseillaise se sont retrouvés mardi après-midi à la Base pour échanger avec Martine Sicard y Rafael de la Rubia sur des sujets importants de la marche. Martine S. a relativisé l'origine de la Marche, son contenu et son fonctionnement et Rafael DLR a livré son témoignage de la première partie du circuit déjà réalisé en Amérique Centrale et en Asie, où il a pu constater que la tranche d'âge la plus impliqués dans la marche C'était celle des jeunes contrairement à l'Europe. Il nous a donc invité à revoir nos formes de communication, d'expression et notre type de discours. Plus que de formuler des affirmations théoriques ou de suivre le récit dramatique dominant, il s'agit de placer chacun face à sa propre responsabilité, en se posant la question : que puis-je faire ?
Après une courte pause, le film a été projeté Le début de la fin des armes nucléaires, ce qui a permis à la plupart des participants de mieux comprendre les enjeux du désarmement nucléaire et l'importance de mobiliser également la base sociale pour faire pression sur les gouvernements afin qu'ils signent l'accord. TPAN (Traité sur l'interdiction des armes nucléaires).
Le lendemain, après un déjeuner d'échange sur le lieu emblématique de La Friche avec Richard Macotta de Culture Provence Verdon y Catherine Lecoq, actrice et membre du Mouvement pour la paix, l'équipe a visité l'espace dédié à sup sous, Ecole supérieure d'autoformation par l'art (https://supdesub.com/).

Dans l'après-midi, une réunion avec le Maire a été prévue sur le thème de la signature du TPAN ; En raison de questions d'ordre du jour, c'est Jean-Marc Coppola, conseiller à la Culture, qui avait déjà pris la parole et encouragé l'initiative de la Marche lors de l'événement du 2 octobre, qui a reçu l'équipe de la base. Dans une ambiance agréable et sans protocole, il a finalement accueilli tout un groupe de membres de Monde sans guerres et sans violence, dont certains avaient fait une petite promenade sous la pluie, d'autres du Mouvement pour la Paix et des acteurs culturels.
Chacun a pu exprimer pourquoi il soutenait cette initiative du mois de mars. Martine S. a présenté l'association Monde sans guerres et sans violence, son parcours et Michel B. du Mouvement pour la Paix, également membre du JE PEUX, a fait de même et a renforcé l'importance de la signature du Appel des villes en soutien au Traité. Rafael DLR a souligné une fois de plus les questions abordées la veille : dans la première partie du parcours de mars, il a pu constater une plus grande mobilisation des jeunes en Amérique centrale et en Asie qu'en Europe. Il a insisté sur la situation actuelle qui, avec une telle présence d'armes nucléaires, place l'humanité devant un dilemme : soit elle se dirige vers l'autodestruction, soit elle choisit de sortir de la préhistoire. En fait, la plupart des gens souhaitent vivre en paix. C'est donc à chacun de faire sa part.
JM Coppola a expliqué comment au niveau local, la ville de Marseille s'implique déjà dans la promotion d'une culture de paix avec diverses initiatives comme, récemment, les Rencontres d'Averroès, des actions d'éducation artistique et culturelle, l'accueil de réfugiés de pays en guerre, favorisant l’enrichissement de la diversité. Dans cette dynamique, c'est donc avec grand plaisir que j'ai reçu la Marche. Il a également confirmé que l'Appel des Villes allait être signé début 2025 et que le maire, indisponible ces jours-ci pour le Congrès des Maires, souhaitait que cela se fasse formellement et publiquement pour plus d'impact, puisque Marseille est la troisième ville. de France. Il a dit qu'il avait bien entendu, à ce moment-là, la présence de représentants du Monde sans guerres et de la Marche.

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